1. |
Disciples De Vintras
08:50
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Disciples de Vintras
Corpus domini astre Luciferi et Satana anima extate vitam aeternam...
Amen !
Ils entourent Vintras, tous, nobles assemblés
L'élite de Lyon par le sang consacré
Dans l'ombre de Dieu
Prières masturbatoires !
Ostie baignée de sang,
"Ceci est mon corps"... mangez la merde !
L'orgie peut commencer... au nom du seigneur !
Vintras les bénissant de son foutre corrompt les âmes pures.
Le clergé est docile
Il prie un dieu fossile
Comme une claque dans la geule
Les sacrements dégueulent
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2. |
Éternité
03:49
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Éternité
Ciel du soir doré à l'or fin
Enluminure d'une vie touchant sa fin
Qu’en restera-t’il, un songe évanoui ?
L’oubli…
Pour l’éternité…
Toutes nos idoles sont tombées
Tous nos souverains sacrifiés
Nous nous sommes vite résignés
Et nos mémoires sont souillées
Les temples ont étés brûlés
Et on a tout oublié
J’ai construit pour la pérennité
J’ai cherché l’immortalité
Et j’ai fui la facilité
En vain pour la postérité
J’ai légué à l’humanité
Tout ce que j’ai pu créer
Pour l’éternité…
Pour toujours…
A jamais…
Mon Art est vain appelé à disparaître,
Personne pour pleurer mes vers
Ni pour les répéter
La vie n’est que vanité
Et vos cerveaux consumés
Ne l’ont même pas remarqué
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3. |
Carapace
04:20
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Carapace
Il m’a fallu tant
Tant et tant
Tant d’années….
Il m’a fallu du temps…
Pour oublier mes faiblesses
Oublier mes pleurs
Ces nuits sans caresse
Oublier mes lassitudes
Perché sur ma solitude.
Solitude !!!
Pour me forger ma carapace
Je suis devenu rapace
Toujours fort, toujours grand
Jamais une place pour l’ignorant.
Avoir l’air fort
Et se ficher de tout comme un enfant
J’aurais voulu pourtant rouvrir mes trésors
Et me rouler dedans
Et j’ai forgé cette carapace
Pour oublier d’y penser
Mis mes rêves dans un coffre
Et j’ai jeté la clef
J’aurais aimé voler par dessus les nuages
Comme un oiseau sans mémoire
Surplomber ma vie
Et en rire…
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4. |
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Des Cieux Emplis de Haine
Les roues du carrosse craquent en feuilles cramoisies
En larmes les femmes, pleurent les hommes aussi
En rythme marchent les chevaux
Dans l’épaisseur de la grisaille
Les sabots claquent leurs sanglots :
Le cortège avance en silence
L’au-delà tend les mains
Et la victime avance
Offrande pour le divin
Pourquoi les cieux l’emportent ?
Pour mieux la digérer, pour mieux l’annihiler !
Car les cieux nous haïssent, ils nous détestent
Ils cherchent à se venger de notre Humanité !
Dieu n’est là pour personne ! La jalousie le ronge
Humaine création, le plus délirant des songes
Enfanté par la misère de ses créatures
Céleste pourriture
Archanges, Chérubins ou même leur divin geôlier
A l’heure de notre mort commence à acclamer
Charognards de nos âmes
Les tortionnaires infâmes
Tardent à s’acharner !
Mourir ne suffit plus
Yahvé l'ogre affamé n'est pas encore repu
Il s'abreuve de nos larmes, s'attend à festoyer
De nos cadavres tièdes, de nos âmes fatiguées
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5. |
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Bienheureux Les Simples d’Esprit
Au royaume des aveugles être borgne ne suffit pas !
Pour mieux régner mieux vaut choisir son troupeau.
S’entourer de médiocres afin de mieux briller
Faire taire la raison afin de l’effacer
Au royaume des aveugles être borgne ne suffit plus !
Méfiance pour celui qui réfléchit
Hosanna au plus haut des Cieux !
Le royaume imbécile où règne le sordide
Divin Ubu démasqué
Jamais tu ne me verras paître dans ton jardin des supplices
J'aime mieux pour toujours disparaître que de subir tes sévices
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6. |
La Mort D'Un Astre
03:26
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La Mort d’Un Astre
Lorsqu’un astre meurt,
Qui se soucie de sa triste pâleur ?
Lorsqu’une étoile se détruit
Elle lègue sa lumière à l’Infini !
Au loin, dans le cosmos
Dénaturant l’osmose
Lorsqu’un astre meurt
Sentez-vous sa pénible rancœur ?
Lorsqu’une planète est finie
Saviez-vous son sursis ?
Lumière insipide
A jamais dans l’oubli
Happée par le vide
Nous voyons seulement son agonie
Au loin, dans le cosmos
Dénaturant l’osmose
Oh Seigneur ! Sommes-nous si peu de chose ?
Cette clarté nous est déjà morte
Mais son éclat nous transporte
Au delà des clos fleuris de Jéhovah
Rendons grâce à l’idole … Alléluia !
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7. |
Vanité
06:18
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Vanité
Les paroles aurifères se cherchent dans la boue,
Où les bulles de silence ont souvent plus d'éclat.
Je crache dans ces lignes mon dégoût,
Un monde, une vie dont je suis déjà las.
Si je prostitue mon art, c'est qu'il m'appartient!
Moi, le bâtard... Je suis le fils du chien!
Animal parmi les hommes, j'épluche en rimes, de verres en vers,
Cette pomme pourrie: notre univers...
Ceux qu'on dit mes semblables, du singe ou du mouton, duquel ils se rapprochent?
Mon "prochain" est indigne, les futilités le nourrissent, jouet d'un monde en faillite, il se gave d'immondices.
Le banal adipeux au visage fade de poisson lune, échoué volontaire au ban d'un monde où il se complaît...
Médiocrité, je vomis ton nom!
J'assiste aux premières loges à cette pathétique comédie humaine: le quotidien de l'humain lambda!
L’illettré satisfait au train de vie fangeux, sans ambition, ébauche sordide de l'imbécile heureux; et le "fat" accompli, qui s'efforce d'effacer des tares congénitales par une culture de parure, paraphrasant des livres pour oublier de penser, à la rhétorique fournie: éloquence de supermarché!
Oui ! Tu n'es qu'un pantin, un rouet qu'on manipule pour mieux filer la bêtise...
Auto satisfecit de merde...
Mais moi, je ne vaux pas mieux: pure vanité que cela...
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8. |
Terre Brûlée
07:03
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Terre Brûlée
Tous les orages de fin d'été
N'ont pas le même parfum
Tantôt colère, tantôt chagrin
Ils pleurent d'avoir aimé
Mais fuient le temps qui passe
Et doucement s'effacent
Comme moi ils sont amers
Comme leur pluie est salée
Et ma gorge se sert
Quand je pense au passé
Mes amours pathétiques
Mes défaites épiques
Mon foie relayant mon cœur
J'ai bu jusqu'à la lie
La vanité des uns
Des autres le mépris
Mes rires noyés de larmes
S'entrecoupent de cris
J'ai supporté ce chagrin
Nuits de détresse au goût de vin
Journées ivrognes sans répits
... attendre en vain l'oubli
... chercher le réconfort
Sans trouver le bonheur
N'être plus qu'un corps
Sans âme, privé de cœur
Lever les yeux et voir le vide
Et devant soi une vie sordide
Comme une terre brûlée
Comme une terre brûlée
Mangez jusqu'à plus faim
Mais laissez-moi le vin!
Je ne sais si c'est mon sang
Mais il m'est nécessaire
Pour saouler mes tourments
Pour apaiser ma chair...
Laissez-moi tout l'alcool
Ne me laissez pas seul
Ce soir est mon dernier
J’ose seulement l'espérer
Allez! Amis! Buvons!
Mangeons et oublions!
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